Pour faire suite à ma description de la merveilleuse tâche de coursier à pied, voici les courses que j'ai eu à faire hier.
Déjà, hier, journée pluvieuse, ce qui en plus de déclencher une certaine morosité au sein du personel, provoqua un vague sentiment de pitié de la part du service comptabilité.
Donc, face aux éléments déchainés (trois gouttes mais tout est histoire de point de vue), pas de chèques ni de traites à porte dans les banques.
Mais voilà, notre directeur général, à l'étranger pour le moment, contacta son assistante pour lui confier une mission de première importance. Celui -ci a promis à un de ses amis un maillot du PSG. Il fallait donc aller en chercher un de toute urgence, histoire de sauver sa bonne parole et de l'empêcher de perdre la face (quoi que avec un maillot du PSG, ça va être dur...).
Dans le même temps, mon DRH trouva soudainement que sa carte routière de la France commençait à être dans un sale état. Ni une ni deux :
"Vous pourriez pas aller m'en acheter une autre???"
C'est ainsi que mon activité professionelle de l'après midi se résuma à un voyage chez Go Sport et une petite visite à la librairie du quartier. Sans oublier bien sur une bonne demie heure dans le bureau du responsable de caisse au service compta pour lui expliquer le pourquoi du comment des factures...
Ce fut ce qui s'appelle une journée tranquile.
Mais voilà, vers 19H , alors que j'avais fini ma journée depuis un bon moment, un des grands cadres de la boite me téléphona.
"Dites donc, j'ai plus de cartouche noire pour mon imprimante. Faut m'en ammener une rapidement là parceque moi, j'ai besoin de travailler..."
Evidement, il ne lui est jamais venu à l'idée que je pouvais avoir terminé mon travail à cette heure là...
mardi, juin 07, 2005
lundi, juin 06, 2005
Coursier à pied, mais c'est quoi donc???
Je me rends compte que, malgré le nom de ce blog, je n'ai quasiment jamais parlé de ma fonction de coursier.
Alors, il faut bien voir que coursier à pied, c'est assez rare comme emploi. Je pense d'ailleurs être un des seuls encore en activité sur notre territoire. Pourtant, ce métier fut autrefois fleurissant. On en trouve même trace chez Balzac, qui qualifie mes congénaires de « Saute ruisseau » car ceux-ci passaient leurs journées à courir Paris, et de fait, devaient enjamber les nombreux caniveaux.
Mais vous me direz, quelle est l'utilité d'un coursier à pied à l'heure des autoroutes de l'information?
Et bien avant toute chose, c'est un problème d'assurance.
Mon entreprise ne souhaite effectivement pas que je me promène en scooter, plus par souci d'économie que par souci pour ma santé. De fait, je vais de temps à autres, généralement l'après midi, porter des documents bancaires, des cotions douanières et autres formulaires administratifs aux quatre coins de la capitale, en prenant bien soins de n'utiliser que mes petits pieds, voir le métro (pas le bus mais je reviendrai sur ce point). Tout cela, sans avoir à respecter un horaire précis, ce qui constitue un avantage de taille face à mes collègues motorisés. (ils sont stressés ces coursiers motorisés !!! Une vraie honte... A peine le temps de virer leurs K-ways pourris qu'ils sont déjà repartis, non sans avoir dragué les hôtesses d'accueil, car faut quand même pas trop déconner non plus...).
Tout cela pourrait paraître assez simple, voir limite agréable. Mais il faut bien comprendre qu'une entreprise capable d'engager un coursier à pied possède forcément des cotés quelques farfelus pour ne pas dire autre chose. Ainsi, il m'est arrivé au long de mes quatre années de carrières d'accomplir des missions pour le moins étranges. Car la limite entre coursier et bonniche est parfois assez flou.
Ayant la chance (sic) de travailler dans une entreprise où la hiérarchie se confond par endroit avec l'arbre généalogique de notre PDG, il m'arrive bien souvent de faire des courses à titres "exceptionnel". Le grand spécialiste n'est autre que le frère du PDG. Ainsi, il m'est arrivé bien des fois d'aller chez lui pour chercher son passeport ou son téléphone qu'il avait bêtement oublié le matin, mais j'ai également eu la chance de me rendre au musée de la chasse pour aller lui chercher les pâtés qu'il avait laissé là bas (me demandez pas ce que ses pâtés foutaient là bas...).
Comme vous pouvez donc voir, la vie de coursier à pied peut se révéler assez agréable, surtout au printemps (il est bien appréciable d'étudier le port de la mini jupe le long des avenues parisiennes...), mais est également pleine de surprises et demande tout de même une certaine forme de détachement face à l'absurdité des gens.
Je ne manquerais pas d'indiquer mes futurs sorties "spéciales"...
Alors, il faut bien voir que coursier à pied, c'est assez rare comme emploi. Je pense d'ailleurs être un des seuls encore en activité sur notre territoire. Pourtant, ce métier fut autrefois fleurissant. On en trouve même trace chez Balzac, qui qualifie mes congénaires de « Saute ruisseau » car ceux-ci passaient leurs journées à courir Paris, et de fait, devaient enjamber les nombreux caniveaux.
Mais vous me direz, quelle est l'utilité d'un coursier à pied à l'heure des autoroutes de l'information?
Et bien avant toute chose, c'est un problème d'assurance.
Mon entreprise ne souhaite effectivement pas que je me promène en scooter, plus par souci d'économie que par souci pour ma santé. De fait, je vais de temps à autres, généralement l'après midi, porter des documents bancaires, des cotions douanières et autres formulaires administratifs aux quatre coins de la capitale, en prenant bien soins de n'utiliser que mes petits pieds, voir le métro (pas le bus mais je reviendrai sur ce point). Tout cela, sans avoir à respecter un horaire précis, ce qui constitue un avantage de taille face à mes collègues motorisés. (ils sont stressés ces coursiers motorisés !!! Une vraie honte... A peine le temps de virer leurs K-ways pourris qu'ils sont déjà repartis, non sans avoir dragué les hôtesses d'accueil, car faut quand même pas trop déconner non plus...).
Tout cela pourrait paraître assez simple, voir limite agréable. Mais il faut bien comprendre qu'une entreprise capable d'engager un coursier à pied possède forcément des cotés quelques farfelus pour ne pas dire autre chose. Ainsi, il m'est arrivé au long de mes quatre années de carrières d'accomplir des missions pour le moins étranges. Car la limite entre coursier et bonniche est parfois assez flou.
Ayant la chance (sic) de travailler dans une entreprise où la hiérarchie se confond par endroit avec l'arbre généalogique de notre PDG, il m'arrive bien souvent de faire des courses à titres "exceptionnel". Le grand spécialiste n'est autre que le frère du PDG. Ainsi, il m'est arrivé bien des fois d'aller chez lui pour chercher son passeport ou son téléphone qu'il avait bêtement oublié le matin, mais j'ai également eu la chance de me rendre au musée de la chasse pour aller lui chercher les pâtés qu'il avait laissé là bas (me demandez pas ce que ses pâtés foutaient là bas...).
Comme vous pouvez donc voir, la vie de coursier à pied peut se révéler assez agréable, surtout au printemps (il est bien appréciable d'étudier le port de la mini jupe le long des avenues parisiennes...), mais est également pleine de surprises et demande tout de même une certaine forme de détachement face à l'absurdité des gens.
Je ne manquerais pas d'indiquer mes futurs sorties "spéciales"...
mercredi, mai 25, 2005
Le coussin en mousse (épilogue)
De retour après une période « tête dans le sac » due aux absences de mon chef puis quelques vacances bien méritées...
Alors me direz vous ? Qu'est devenu mon chef depuis sa funeste confrontation avec le coussin en mousse ? Et bien, autant le dire franchement, ça ne va pas très fort... La confrontation avec le coussin a dû lancer un cycle des plus néfastes car depuis, les choses ne font qu'empirer.
Déjà, il a toujours très mal au pied mais voilà que depuis, il se traine une tendinite au poignet droit.
Heureusement, tous ces malheurs ne le feront pas dévier de son travail. Surtout que depuis une semaine, un émulateur de vieille console circule de poste en poste et que mon chef vénéré s'est fait un devoir de télécharger le plus de vieux jeux possible.
Au moins grace à lui, nous pouvons retrouver les joies saines de notre enfance et faire de grands et terribles concours d'Operation Wolf.
Alors me direz vous ? Qu'est devenu mon chef depuis sa funeste confrontation avec le coussin en mousse ? Et bien, autant le dire franchement, ça ne va pas très fort... La confrontation avec le coussin a dû lancer un cycle des plus néfastes car depuis, les choses ne font qu'empirer.
Déjà, il a toujours très mal au pied mais voilà que depuis, il se traine une tendinite au poignet droit.
Heureusement, tous ces malheurs ne le feront pas dévier de son travail. Surtout que depuis une semaine, un émulateur de vieille console circule de poste en poste et que mon chef vénéré s'est fait un devoir de télécharger le plus de vieux jeux possible.
Au moins grace à lui, nous pouvons retrouver les joies saines de notre enfance et faire de grands et terribles concours d'Operation Wolf.
mercredi, avril 13, 2005
La revanche du coussin en mousse
Avec toutes ces histoires de formation, certains d’entre vous doivent se demander ce qui est arrivé à mon chef.
Et bien, préparez vous à un nouveau chapitre bien lamentable…
Comme je l’ai déjà précisé, mon chef ne vit plus que pour sa passion du Ju Jitsu.
Sachant qu’il a entraînement le lundi et le mercredi, moi et mes collègues avons appris à redouter les mardi et jeudi matin. Effectivement, et quoi qu’il ait fait, nous savons que nous allons avoir droit à notre demie-heure de résumé, à base de « bon, bha là le mec, tu l’attrapes comme ça, là tu lui fait ça, non, j’t’ai dit de pas te défendre… bon voilà et là le mec, il est mort… »
Mais voilà…
A force de se prendre pour Chuck Norris, les conneries arrivent.
Voilà que notre ami a réussi à se casser un orteil en frappant dans des coussins en mousse…
L’avantage, c’est que grâce à ça, nous allons pouvoir le faire taire. Plus question de nous faire la leçon quand on se fait allonger par de la mousse inerte.
Le problème c’est que suite à ça, il est arrêté deux semaines et que je me retrouve « chef des moyens généraux ». Une fois encore, je n’ai que la responsabilité et pas le titre.
Je vais donc avoir la joie suprême d’être l’unique rempart face à une horde de collègues déchaînés et donc les préoccupations seront forcément prioritaires…
A moi les « J’ai plus de stylo rouge », « mon téléphone grésille » et autres « Y a des traces noires quand j’envoie un fax. » !!!
Les deux prochaines semaines s’annoncent donc des plus terribles.
Quand je pense que tout ça est dû à la résistance héroïque d’un coussin…
Et bien, préparez vous à un nouveau chapitre bien lamentable…
Comme je l’ai déjà précisé, mon chef ne vit plus que pour sa passion du Ju Jitsu.
Sachant qu’il a entraînement le lundi et le mercredi, moi et mes collègues avons appris à redouter les mardi et jeudi matin. Effectivement, et quoi qu’il ait fait, nous savons que nous allons avoir droit à notre demie-heure de résumé, à base de « bon, bha là le mec, tu l’attrapes comme ça, là tu lui fait ça, non, j’t’ai dit de pas te défendre… bon voilà et là le mec, il est mort… »
Mais voilà…
A force de se prendre pour Chuck Norris, les conneries arrivent.
Voilà que notre ami a réussi à se casser un orteil en frappant dans des coussins en mousse…
L’avantage, c’est que grâce à ça, nous allons pouvoir le faire taire. Plus question de nous faire la leçon quand on se fait allonger par de la mousse inerte.
Le problème c’est que suite à ça, il est arrêté deux semaines et que je me retrouve « chef des moyens généraux ». Une fois encore, je n’ai que la responsabilité et pas le titre.
Je vais donc avoir la joie suprême d’être l’unique rempart face à une horde de collègues déchaînés et donc les préoccupations seront forcément prioritaires…
A moi les « J’ai plus de stylo rouge », « mon téléphone grésille » et autres « Y a des traces noires quand j’envoie un fax. » !!!
Les deux prochaines semaines s’annoncent donc des plus terribles.
Quand je pense que tout ça est dû à la résistance héroïque d’un coussin…
Un bien beau geste...(suite)
Petit complément d’information concernant le stage Ferrari.
Il s’avère qu’en fait, cette belle formation n’était pas pour le vieux directeur.
Après tout, ayant déjà sa Ferrari ainsi qu’une fortune colossale (selon ses dires), il me paraissait surprenant qu’il passe par la société pour se faire payer des tours de circuit.
Après un complément d’enquête, il apparaît que je suis bien mauvaise langue.
Cette formation n’était pas pour lui !!!
C’est un cadeau qu’il fait à un des nos employés !
Certes, le jeune homme, du haut de son statu d’ingénieur agronome ne doit pas être trop à plaindre.
Mais comme nous l’a dit notre vieux grippe-sou :
« Il est charmant ce gars là et quand on pense que son rêve de toujours est de conduire une Ferrari, il fallait bien faire quelque chose… »
Moralité : Ne perdez pas votre temps à demander des formations en rapport avec votre travail. Ca fait mesquin, ça rappelle que vous n’avez rien foutu à l’école et que finalement, vous n’êtes pas si compétent que ça à votre poste (puisque vous avez besoin d’une formation).
Alors que si vous demandez une formation de type " Jet Set ", cela prouvera à votre employeur que vous voulez (et allez) réussir. Certes vous n’êtes encore qu’un petit employé mais déjà, vous préparez votre accession au monde des privilégiés, en signifiant de plus que vous partagez les même centres d’intérêt que lui…
Il s’avère qu’en fait, cette belle formation n’était pas pour le vieux directeur.
Après tout, ayant déjà sa Ferrari ainsi qu’une fortune colossale (selon ses dires), il me paraissait surprenant qu’il passe par la société pour se faire payer des tours de circuit.
Après un complément d’enquête, il apparaît que je suis bien mauvaise langue.
Cette formation n’était pas pour lui !!!
C’est un cadeau qu’il fait à un des nos employés !
Certes, le jeune homme, du haut de son statu d’ingénieur agronome ne doit pas être trop à plaindre.
Mais comme nous l’a dit notre vieux grippe-sou :
« Il est charmant ce gars là et quand on pense que son rêve de toujours est de conduire une Ferrari, il fallait bien faire quelque chose… »
Moralité : Ne perdez pas votre temps à demander des formations en rapport avec votre travail. Ca fait mesquin, ça rappelle que vous n’avez rien foutu à l’école et que finalement, vous n’êtes pas si compétent que ça à votre poste (puisque vous avez besoin d’une formation).
Alors que si vous demandez une formation de type " Jet Set ", cela prouvera à votre employeur que vous voulez (et allez) réussir. Certes vous n’êtes encore qu’un petit employé mais déjà, vous préparez votre accession au monde des privilégiés, en signifiant de plus que vous partagez les même centres d’intérêt que lui…
lundi, avril 11, 2005
Un bien beau geste...
Depuis le mois de Décembre, je suis en charge des formations au sein de mon entreprise.
Donc, dès qu’un de mes petits camarades désire faire une formation, je dois me charger de tout ce qui est administratif.
Autant vous rassurer tout de suite, si j’ai bien la responsabilité, je n’ai pas le titre et je ne m’occupe vraiment que des choses dont on veut bien me parler.
J’en veux pour preuve que ce matin, une des standardistes a reçu un appel pour le moins surprenant.
Il s’agissait d’un organisme qui appelait pour un complément d’information concernant le stage qu’allait faire l’un de nos employés chez eux.
Jusque là, rien d’anormale. Ce genre de choses arrive souvent.
Là où cela devient plus intéressant, c’est quand l’organisme en question n’est autre qu’un centre de formation de pilotage, que le stage, c’est un stage de conduite de Ferrari sur circuit et que bien entendu, tout cela se fait sur le budget alloué aux formations…
Pour la petite histoire, le bénéficiaire de tant de largesse n’est autre qu’un de nos plus vieux directeurs, qui passe son temps à raconter sa vie de bureau en bureau, et à parler plus spécifiquement de sa superbe Ferrari 360 Modena.
Je trouve qu’en ces temps troublés où les valeurs et les papes se perdent (comme on dit sur Tf1), il est beau de voir un bel exemple de charité chrétienne. Car après tout, n’est il pas normal que nous nous sacrifions tous un peu pour payer des tours de circuits à un pauvre homme qui nous a déjà tellement donné ?
Y a des jours, franchement…
Donc, dès qu’un de mes petits camarades désire faire une formation, je dois me charger de tout ce qui est administratif.
Autant vous rassurer tout de suite, si j’ai bien la responsabilité, je n’ai pas le titre et je ne m’occupe vraiment que des choses dont on veut bien me parler.
J’en veux pour preuve que ce matin, une des standardistes a reçu un appel pour le moins surprenant.
Il s’agissait d’un organisme qui appelait pour un complément d’information concernant le stage qu’allait faire l’un de nos employés chez eux.
Jusque là, rien d’anormale. Ce genre de choses arrive souvent.
Là où cela devient plus intéressant, c’est quand l’organisme en question n’est autre qu’un centre de formation de pilotage, que le stage, c’est un stage de conduite de Ferrari sur circuit et que bien entendu, tout cela se fait sur le budget alloué aux formations…
Pour la petite histoire, le bénéficiaire de tant de largesse n’est autre qu’un de nos plus vieux directeurs, qui passe son temps à raconter sa vie de bureau en bureau, et à parler plus spécifiquement de sa superbe Ferrari 360 Modena.
Je trouve qu’en ces temps troublés où les valeurs et les papes se perdent (comme on dit sur Tf1), il est beau de voir un bel exemple de charité chrétienne. Car après tout, n’est il pas normal que nous nous sacrifions tous un peu pour payer des tours de circuits à un pauvre homme qui nous a déjà tellement donné ?
Y a des jours, franchement…
mardi, avril 05, 2005
bonne résolution
Ce matin, mon chef est passé me voir dans mon bureau, pour le traditionnel café du matin, séance de débriefing sur le thème « qu’est t’as fait hier soir ? ».
Et aujourd’hui, voilà qu‘il me sort :
« Bon… (grand soupir), là je crois qu’il va vraiment falloir que j’en mette un coup. »
Déstabilisé par cette prise de conscience soudaine, je m’empressais de lui demander à quel niveau car sa liste de choses à faire s’allongeant un peu plus chaque jour.
Et là, je fus vite rassuré.
« Bha, au niveau du sport. Parce que tu comprends, au niveau de l’entraînement, j’suis mort au bout de trois quarts d’heure alors bon… »
Me voilà vraiment rassuré…
Et aujourd’hui, voilà qu‘il me sort :
« Bon… (grand soupir), là je crois qu’il va vraiment falloir que j’en mette un coup. »
Déstabilisé par cette prise de conscience soudaine, je m’empressais de lui demander à quel niveau car sa liste de choses à faire s’allongeant un peu plus chaque jour.
Et là, je fus vite rassuré.
« Bha, au niveau du sport. Parce que tu comprends, au niveau de l’entraînement, j’suis mort au bout de trois quarts d’heure alors bon… »
Me voilà vraiment rassuré…
mardi, mars 22, 2005
fight club
Depuis quelques temps, mon chef est très occupé…
Devenu quasiment invisible pour le reste du personnel, les rares à avoir eu la chance de le croiser ont vu passer une comète dont la traînée renvoyait un vague écho, comme un signal venu d'ailleurs : "pas le temps, trop de boulot…"
Mais que lui arrive-t- il me direz vous????!!!
En fait tout cela est très simple.
Mon entreprise, bien que dénuée de CE, possède une association sportive. Celle-ci ne nous propose qu'une seule et unique chose, une réduction pour le club de gym du quartier.
Mais si celle-ci fait le bonheur chaque midi de nombreuses assistantes, rares sont les hommes à y aller.
Depuis désormais quelques mois, mon chef a une nouvelle passion, le Ju Jitsu .
(nous appelons ça entre nous son sport de "pue des pieds", ne me demandez pas pourquoi d'ailleurs…)
Or, il est très bien ce club de gym mais bon, comme dirait mon chef : "c'est quand même un truc de gonzesses…"
Donc, pour assouvir sa passion, voilà quelques semaines qu'il installe en toute impunité mais sans autorisation aucune, une salle de sport clandestine dans notre sous sol.
Et ce matin, grande avancée, il a enfin pu accrocher un sac de frappe dans les douches !!!
Voici donc comment, grâce au dévouement et à la passion sans limite d'un seul homme, nous allons pouvoir jouer à fight club au sous sol. L'évolution suivante devrait être, j'en suis sûr, l'organisation de combats clandestins.
Soyez certains que je vous en parlerais…
La seule chose à regretter en fait dans cette histoire, c'est que mon chef ne se soit pas pris de passion pour la pêche.
Avec un peu de chanc, il aurait installé un lac artificiel au sous sol avec des truites d'élevage…
Mais, j'en conviens on ne peut pas tout avoir…
Devenu quasiment invisible pour le reste du personnel, les rares à avoir eu la chance de le croiser ont vu passer une comète dont la traînée renvoyait un vague écho, comme un signal venu d'ailleurs : "pas le temps, trop de boulot…"
Mais que lui arrive-t- il me direz vous????!!!
En fait tout cela est très simple.
Mon entreprise, bien que dénuée de CE, possède une association sportive. Celle-ci ne nous propose qu'une seule et unique chose, une réduction pour le club de gym du quartier.
Mais si celle-ci fait le bonheur chaque midi de nombreuses assistantes, rares sont les hommes à y aller.
Depuis désormais quelques mois, mon chef a une nouvelle passion, le Ju Jitsu .
(nous appelons ça entre nous son sport de "pue des pieds", ne me demandez pas pourquoi d'ailleurs…)
Or, il est très bien ce club de gym mais bon, comme dirait mon chef : "c'est quand même un truc de gonzesses…"
Donc, pour assouvir sa passion, voilà quelques semaines qu'il installe en toute impunité mais sans autorisation aucune, une salle de sport clandestine dans notre sous sol.
Et ce matin, grande avancée, il a enfin pu accrocher un sac de frappe dans les douches !!!
Voici donc comment, grâce au dévouement et à la passion sans limite d'un seul homme, nous allons pouvoir jouer à fight club au sous sol. L'évolution suivante devrait être, j'en suis sûr, l'organisation de combats clandestins.
Soyez certains que je vous en parlerais…
La seule chose à regretter en fait dans cette histoire, c'est que mon chef ne se soit pas pris de passion pour la pêche.
Avec un peu de chanc, il aurait installé un lac artificiel au sous sol avec des truites d'élevage…
Mais, j'en conviens on ne peut pas tout avoir…
mardi, mars 15, 2005
Le mystère du lait
Depuis quelques jours, un terrible mystère secoue les différents service de mon entreprise.
N’allez pas croire que de l’argent ait été détourné ou que des ordinateurs aient été volés. C’est bien pire que ça…
Il n’y a plus de lait dans la machine à café.
Ayant la chance de compter parmi mes innombrables fonctions celle de « responsable de la machine a café » (lourde, très lourde responsabilité…), il m’a donc fallu mener l’enquête.
Et là, la conclusion est pire que ce que tout le monde imaginait.
Il y a du lait dans la machine !!! Simplement, celui-ci, sans doute dans un acte de rébellion suicidaire, refuse de descendre jusqu’aux gobelets de mes collègues en détresse.
Et franchement, malgré ma longue expérience dans le triturage d’entrailles de machine a café, je ne peux rien y faire.
J’ai donc la chance de recevoir en moyenne quatre ou cinq appels par jour me demandant si je peux faire quelque chose pour le lait.
Ca va du « Seb, heu, y a plus de lait dans la machine… Tu pourrais faire quelques chose ??? » au « Seb, ça fait cinq jours qu’il y a plus de lait.. T’attends quoi pour t’en occuper ??? Faut que j’en parle à ton chef c’est ça ??? »
Car il faut bien comprendre que si le cadre a besoin vital de son café après son déjeuner d’affaire, le lait semble revêtir une importance capitale dans le régime alimentaire de l’Assistante. Et là, adieu le réconfort du petit chocolat, l’évasion du café crème et l’exotisme torride du cappuccino…
Mais franchement, est ce ma faute si le lait fait grève ??? Peut être qu’après tout il aimerait lui aussi une revalorisation de son pouvoir d’achat ???
N’allez pas croire que de l’argent ait été détourné ou que des ordinateurs aient été volés. C’est bien pire que ça…
Il n’y a plus de lait dans la machine à café.
Ayant la chance de compter parmi mes innombrables fonctions celle de « responsable de la machine a café » (lourde, très lourde responsabilité…), il m’a donc fallu mener l’enquête.
Et là, la conclusion est pire que ce que tout le monde imaginait.
Il y a du lait dans la machine !!! Simplement, celui-ci, sans doute dans un acte de rébellion suicidaire, refuse de descendre jusqu’aux gobelets de mes collègues en détresse.
Et franchement, malgré ma longue expérience dans le triturage d’entrailles de machine a café, je ne peux rien y faire.
J’ai donc la chance de recevoir en moyenne quatre ou cinq appels par jour me demandant si je peux faire quelque chose pour le lait.
Ca va du « Seb, heu, y a plus de lait dans la machine… Tu pourrais faire quelques chose ??? » au « Seb, ça fait cinq jours qu’il y a plus de lait.. T’attends quoi pour t’en occuper ??? Faut que j’en parle à ton chef c’est ça ??? »
Car il faut bien comprendre que si le cadre a besoin vital de son café après son déjeuner d’affaire, le lait semble revêtir une importance capitale dans le régime alimentaire de l’Assistante. Et là, adieu le réconfort du petit chocolat, l’évasion du café crème et l’exotisme torride du cappuccino…
Mais franchement, est ce ma faute si le lait fait grève ??? Peut être qu’après tout il aimerait lui aussi une revalorisation de son pouvoir d’achat ???
mardi, mars 08, 2005
Mais qu'est ce qui va mal ???
Depuis une semaine tout le monde me demande pourquoi je vais mal et attend que je me confie (comme le canard... private joke...)
Voici donc, histoire de faire taire cette foule bienfaisante, une belle explication...
Tout a commencé quand j'avais quatre ans...
Là, ma grand mère (pas nano, l'autre) m'a empêchée de regarder le combat entre Goldorak et Golgotte 569. Brimé et traumatisé, j'ai alors décidé de refuser les lois des personnes agées... Ensuite, lors d'une récrée de CE1, j'ai perdu dans un échange mon super écusson panini Squeletor (pourquoi on trouvait jamais Musclor ??? Encore une arnaque ça...) ce qui m'a fait comprendre que même les gens de mon age n'étaient pas dignes de confiance. Certes, il est vrai que des êtres comme Lacourt, qui dès 9 ans prétendait pouvoir voler comme Peter Pan et partir en vacance à bord de K2000, me laissaient comme un vague sentiment d'espoir mais celui-ci disparaissait dès que Jacques Chirac apparaissait à la télé...
Ca aurait pu aller mieux avec le temps mais voilà. Un jour que je me promenais en foret avec mes parents, on est tombé sur des stands de bouffe gratos. Et là mes parents se sont mis à manger, manger, si bien qu'au final, ils se sont transformés en cochons... Perdu dans un monde que je ne comprenais pas, j'ai du laver le dos de dieux cheloux avant de me barer avec un dragon, vers des cieux plus cool, à savoir Sospel...
Une fois à Sospel, le dragon m'a planté, prétendant être l'esprit de la Bévéra. Face à une telle trahison, je décidais que tous les dragons étaient des pédés, sauf Shiryu des chevaliers du Zodiaque puisque tout le monde sait bien que le pédé dans cette affaire, c'est Andromède...(et aussi parcequ'il est cool)
Ainsi, bloqué à Sospel, je fis la seule chose à faire : Aller à la piscine.
Là, alors que j'oubliais mes malheures dans les eaux calmes et pas trop chaudes de la picine, je remarquai une jeune princesse assise au bord du bassin.
Stupeur !!! Je la reconnu. Il s'agissait de la princesse des contes de fées de mon enfance, celle que j'avais tant cherché et pour qui mon coeur pleurait des larmes de sang tout rouge, certified without ketchup et que j'avais attendu des heures durant ma jeunesse, lorsque je scrutais les couvercles de flan au chocolat "la roche au fée" .(il s'est jamais rien passé, pas de fée et plus de dessert puisque je les mangeais pas...belle arnaque ça encore...)
Je me mis de suite à lui composer une chanson et de ma plus belle voix, tel Apollon sortant de l'eau (et oui les dieux doivent bien se baigner, sauf quand l'eau est trop chaude parceque là c'est pas agréable...)
"Oh Jeune princesse de la piscine qui s'asseoit au bord,
C'est toi que j'aime, vraiment vraiment, jusqu'à la mort
Oh je t'en prie dit moi un petit mot
Je ne veux mourir comme un gogo"
Là, attérée, elle s'enfuit...
Ce fut ma première peine de coeur...
Mais le destin me sauva. Car, assis près de bord également mais en moins sexy, se tenait Laurent Boyer.
Entousiasmé par ma performance scénique et pas l'aura qui se dégageait de ma personne, il me fit faire illico un fréquence star dans la piscine. Ensuite, il me nomma "Nouvelle Star sans à la recherche parcequ'on a trouvé".
Ce fut le début de ma grande carrière internationale.
Je visitais les grandes villes du monde, Amsterdam, Madrid, Moscou, Chicago, Verson, Londres, L.A., Peille, etc...
Mais, voilà, je finis par faire ce fameux concert au Madison Square Garden. Et là, les journaux en ont assez parlé. Je ne dirais qu'une chose :
"Une sacrée salope cette Madonna"
Belle histoire...
Voici donc, histoire de faire taire cette foule bienfaisante, une belle explication...
Tout a commencé quand j'avais quatre ans...
Là, ma grand mère (pas nano, l'autre) m'a empêchée de regarder le combat entre Goldorak et Golgotte 569. Brimé et traumatisé, j'ai alors décidé de refuser les lois des personnes agées... Ensuite, lors d'une récrée de CE1, j'ai perdu dans un échange mon super écusson panini Squeletor (pourquoi on trouvait jamais Musclor ??? Encore une arnaque ça...) ce qui m'a fait comprendre que même les gens de mon age n'étaient pas dignes de confiance. Certes, il est vrai que des êtres comme Lacourt, qui dès 9 ans prétendait pouvoir voler comme Peter Pan et partir en vacance à bord de K2000, me laissaient comme un vague sentiment d'espoir mais celui-ci disparaissait dès que Jacques Chirac apparaissait à la télé...
Ca aurait pu aller mieux avec le temps mais voilà. Un jour que je me promenais en foret avec mes parents, on est tombé sur des stands de bouffe gratos. Et là mes parents se sont mis à manger, manger, si bien qu'au final, ils se sont transformés en cochons... Perdu dans un monde que je ne comprenais pas, j'ai du laver le dos de dieux cheloux avant de me barer avec un dragon, vers des cieux plus cool, à savoir Sospel...
Une fois à Sospel, le dragon m'a planté, prétendant être l'esprit de la Bévéra. Face à une telle trahison, je décidais que tous les dragons étaient des pédés, sauf Shiryu des chevaliers du Zodiaque puisque tout le monde sait bien que le pédé dans cette affaire, c'est Andromède...(et aussi parcequ'il est cool)
Ainsi, bloqué à Sospel, je fis la seule chose à faire : Aller à la piscine.
Là, alors que j'oubliais mes malheures dans les eaux calmes et pas trop chaudes de la picine, je remarquai une jeune princesse assise au bord du bassin.
Stupeur !!! Je la reconnu. Il s'agissait de la princesse des contes de fées de mon enfance, celle que j'avais tant cherché et pour qui mon coeur pleurait des larmes de sang tout rouge, certified without ketchup et que j'avais attendu des heures durant ma jeunesse, lorsque je scrutais les couvercles de flan au chocolat "la roche au fée" .(il s'est jamais rien passé, pas de fée et plus de dessert puisque je les mangeais pas...belle arnaque ça encore...)
Je me mis de suite à lui composer une chanson et de ma plus belle voix, tel Apollon sortant de l'eau (et oui les dieux doivent bien se baigner, sauf quand l'eau est trop chaude parceque là c'est pas agréable...)
"Oh Jeune princesse de la piscine qui s'asseoit au bord,
C'est toi que j'aime, vraiment vraiment, jusqu'à la mort
Oh je t'en prie dit moi un petit mot
Je ne veux mourir comme un gogo"
Là, attérée, elle s'enfuit...
Ce fut ma première peine de coeur...
Mais le destin me sauva. Car, assis près de bord également mais en moins sexy, se tenait Laurent Boyer.
Entousiasmé par ma performance scénique et pas l'aura qui se dégageait de ma personne, il me fit faire illico un fréquence star dans la piscine. Ensuite, il me nomma "Nouvelle Star sans à la recherche parcequ'on a trouvé".
Ce fut le début de ma grande carrière internationale.
Je visitais les grandes villes du monde, Amsterdam, Madrid, Moscou, Chicago, Verson, Londres, L.A., Peille, etc...
Mais, voilà, je finis par faire ce fameux concert au Madison Square Garden. Et là, les journaux en ont assez parlé. Je ne dirais qu'une chose :
"Une sacrée salope cette Madonna"
Belle histoire...
lundi, mars 07, 2005
Le retour du lundi
Comme chacun peut s'en douter, le lundi est un des moment les plus difficile de la semaine.
Chaque fois, on se dit que le Week End fut trop court et c'est comme une masse de plomb qui s'abat sur nos épaules au moment de quitter notre domicile.
Le plus dur, c'est le transport.
Si on peut pas dire que les parisiens sont souriants le matin, on atteind le paroxisme de la sale tronche tout les lundi.
Et si comme moi vous avez la chance de descendre à une station importante, c'est toujours une grande joie que de se retrouver vers 8h30 au mileux d'un troupeau de travailleurs qui, d'un pas non chalant mais assuré, avancent vers leur travail.
J'ai parfois l'impression que ce sont des bêtes qu'on conduit à l'abbatoir...
Et lorsque viens le moment d'échanger les traditionels "bonjour, ça va???" avec les collègues, on a droit à la réponse "spécial début de semaine" : "Oh... comme un lundi..."
La seule chose à faire ce jour, c'est de se mettre le nez dans le guidon et essayer de ne pas trop réfléchir à tous ces moments insipides qui nous attendent d'ici à vendredi soir...
Chaque fois, on se dit que le Week End fut trop court et c'est comme une masse de plomb qui s'abat sur nos épaules au moment de quitter notre domicile.
Le plus dur, c'est le transport.
Si on peut pas dire que les parisiens sont souriants le matin, on atteind le paroxisme de la sale tronche tout les lundi.
Et si comme moi vous avez la chance de descendre à une station importante, c'est toujours une grande joie que de se retrouver vers 8h30 au mileux d'un troupeau de travailleurs qui, d'un pas non chalant mais assuré, avancent vers leur travail.
J'ai parfois l'impression que ce sont des bêtes qu'on conduit à l'abbatoir...
Et lorsque viens le moment d'échanger les traditionels "bonjour, ça va???" avec les collègues, on a droit à la réponse "spécial début de semaine" : "Oh... comme un lundi..."
La seule chose à faire ce jour, c'est de se mettre le nez dans le guidon et essayer de ne pas trop réfléchir à tous ces moments insipides qui nous attendent d'ici à vendredi soir...
mercredi, février 23, 2005
Jour de neige
Ce matin, Paris était recouvert d'un manteau neigeux.
Les rues étaient toutes blanches, de gros flocons tombaient en abondance et les gamins faisaient des batailles de boules de neige sur le chamin de l'école.
Vu du bureau, au travers des grandes baies vitrées du rez de chaussée, cela offrait une atmosphère de calme et de sérénité... qui ne dépassa pas 10H.
Car en effet, on n'imagine pas l'évènement considérable que représente un peu de neige pour mes collègues.
Etant donné que 80% d'entre eux habitent en banlieu, ce fut l'occasion de récits homériques. C'est pourquoi, à la machine à café, dans les bureaux open space, on pouvait assister à de terribles compétitions; chacun se targant de difficultés insurmontables pour venir à cause de cette "maudite neige".
"Mais moi, j'ai trois cent mètres à faire en voiture pour aller à la gare... Et bien j'ai mis 15 minutes pour les faire, au péril de ma vie..."
"Ah oui et bien moi à Machin sur Seine, on avait encore plus de neige et moi j'ai 800 mètres jusqu'à la gare... Vous vous rendez compte du risque que j'ai pris pour venir???"
...
Il est beau de voir qu'un peu de neige aura suffit à transformer mes collègues en aventurier de leur banalité...
Les rues étaient toutes blanches, de gros flocons tombaient en abondance et les gamins faisaient des batailles de boules de neige sur le chamin de l'école.
Vu du bureau, au travers des grandes baies vitrées du rez de chaussée, cela offrait une atmosphère de calme et de sérénité... qui ne dépassa pas 10H.
Car en effet, on n'imagine pas l'évènement considérable que représente un peu de neige pour mes collègues.
Etant donné que 80% d'entre eux habitent en banlieu, ce fut l'occasion de récits homériques. C'est pourquoi, à la machine à café, dans les bureaux open space, on pouvait assister à de terribles compétitions; chacun se targant de difficultés insurmontables pour venir à cause de cette "maudite neige".
"Mais moi, j'ai trois cent mètres à faire en voiture pour aller à la gare... Et bien j'ai mis 15 minutes pour les faire, au péril de ma vie..."
"Ah oui et bien moi à Machin sur Seine, on avait encore plus de neige et moi j'ai 800 mètres jusqu'à la gare... Vous vous rendez compte du risque que j'ai pris pour venir???"
...
Il est beau de voir qu'un peu de neige aura suffit à transformer mes collègues en aventurier de leur banalité...
mardi, février 22, 2005
Idée de formation
Entendu hier sur RFI.
Dans une ville sainte du nord de l'Iran, la municipalité a décidé de dispenser des formations d'anglais à ses mendiants pendant une semaine.
Dans un communiqué, la municipalité indique que près de 40 % des mendiants ont le niveau Bac.
La question face à une action aussi surprenante serait de savoir si cela a pour but d'améliorer le rendement de la mendicité en l'ouvrant à l'international (sic...) ou si simplement, on ne commence pas à se dire qu'il va bien falloir que les mendiants s'en sorte lorsque les américains seront là...
Dans une ville sainte du nord de l'Iran, la municipalité a décidé de dispenser des formations d'anglais à ses mendiants pendant une semaine.
Dans un communiqué, la municipalité indique que près de 40 % des mendiants ont le niveau Bac.
La question face à une action aussi surprenante serait de savoir si cela a pour but d'améliorer le rendement de la mendicité en l'ouvrant à l'international (sic...) ou si simplement, on ne commence pas à se dire qu'il va bien falloir que les mendiants s'en sorte lorsque les américains seront là...
vendredi, février 18, 2005
Friday evening fever
Quel moment merveilleux que le vendredi soir...
Déjà, c'est le moment où l'on est le plus éloigné de quand il faudra revenir bosser...
Et dans le joyeux monde de l'entreprise, c'est l'empire de la dillétante.
Depuis 15h, toutes les secrétaires (pardon, secrétaire est un gros mot désormais, il faut dire assistante...) regardent leurs montres, s'arment de feuilles de papier vierge pour aller dicutter le bout de gras avec d'autres assistantes dans d'autres bureaux.
Là on aborde des sujets de sociétés brullants tels que :
"Et toi tu vas faire quoi ce WE ???" ou autres "Dimanche, je me lève tôt car il ya marché..."
Du coté des garçons, ce n'est guerre mieux. En général, on tombe rapidement dans le "C'est quoi les matchs ce WE ???"
S'ensuit de longs et passioanants débats sur les chances de son équipe préférée.
L'avantage des garçons par rapport aux filles, c'est que ce genre de conversation appellent à un débriefing le Lundi...
Mais bon, le plus important est là, deux jours loin de tout le monde...
Mon dieu que ça fait du bien....
Déjà, c'est le moment où l'on est le plus éloigné de quand il faudra revenir bosser...
Et dans le joyeux monde de l'entreprise, c'est l'empire de la dillétante.
Depuis 15h, toutes les secrétaires (pardon, secrétaire est un gros mot désormais, il faut dire assistante...) regardent leurs montres, s'arment de feuilles de papier vierge pour aller dicutter le bout de gras avec d'autres assistantes dans d'autres bureaux.
Là on aborde des sujets de sociétés brullants tels que :
"Et toi tu vas faire quoi ce WE ???" ou autres "Dimanche, je me lève tôt car il ya marché..."
Du coté des garçons, ce n'est guerre mieux. En général, on tombe rapidement dans le "C'est quoi les matchs ce WE ???"
S'ensuit de longs et passioanants débats sur les chances de son équipe préférée.
L'avantage des garçons par rapport aux filles, c'est que ce genre de conversation appellent à un débriefing le Lundi...
Mais bon, le plus important est là, deux jours loin de tout le monde...
Mon dieu que ça fait du bien....
jeudi, février 17, 2005
Elseneur Movie Guide : Aviator
Aviator by Martin Scorsese (2005)
Dans la presse déchainée
C'est peu dire que le nouveau Scorsese était attendu. La presse dans sa quasie intégralité y est allée de son concour de superlatifs, parlant allègrement de "meilleur film depuis Ragin Bull" ou de "réussite totale" (qui a osé voler ce commentaire aux critiques du Parisien ???!!! Maintenant, ils vont plus savoir quoi écrire...).
C'est donc le coeur batant et avec la conviction intime d'assister à un grand moment de 7èm art que je m'y suis rendu...
2h50 plus tard, autant dire que mon coeur avait retrouvé un rythme des plus tranquiles...
Dreamcast
Une des grandes forces du film réside dans son casting de rêve, chaque acteur semblant totalement habité par son role. Aucune fausse note de ce coté là... Certes on se dit que Scorsese ne doit pas avoir beaucoup de mal à avoir qui il veut mais on trouve dans ce film des choix judicieux. Kate Blanchett est absolument parfaite en Katharine Hepburn et même Alec Baldwin (je sais, ça fait toujours rire...) a l'air de comprendre ce qui se passe.
Di Caprio quand à lui est sur de bonnes bases pour un Oscar tant il est juste dans son interprétation, évitant le piège de la caricature facile (son personnage de maniaque s'y prêtant pourtant) pour composer un Howard Hughes tout en subtulité et en retenue (ce qui n'est pas si évident lorsque l'on compose un personnage excessif). Au final, on se dit que Scorsese n'a rien perdu de ses talents de directeur d'acteurs.
Métaphore intérieure
Seulement voilà, un bon casting ne suffit pas à faire un grand film. Et si la vie d'un homme ne peut être conçue comme un scénario linéaire, son adaptation filmique en revanche le peut. Or ici, on se débat entre plusieurs intrigues qui au final, n'apporte vraiment rien d'exaltant. Hughes était un homme à femmes, on le voit donc rater sa vie sentimentale. Hughes était un visionaire, on le voit se débattre pour faire voler un jour avion cargo. Hughes était un vrai américain, on le voit se battre pour la libre entreprise en défiant Pan Am et son monopole sur les lignes intérieures. On pourra de plus noter que les zscènes où Hughes est enfermé dans sa chambre d'Hotel rappellent fortement des scènes similaires dans Confession of a Dangerous Mind de Clooney.
Et quand le générique apparait enfin, que les gens applaudissent dans la salle, on se dit que finalement, ce film part dans tous les sens pour n'aller vraiment nul part... Un peu comme cet avion cargo, le nouveau Scorsese est une grosse machine qui éprouve vraiment les pires difficultés à décoller. Et le plus triste est de se dire que le meilleur moment du film n'est que l'apparition de Jude Law en Heroll Flynn. Une nouvelle biographie en devenir???
Dans la presse déchainée
C'est peu dire que le nouveau Scorsese était attendu. La presse dans sa quasie intégralité y est allée de son concour de superlatifs, parlant allègrement de "meilleur film depuis Ragin Bull" ou de "réussite totale" (qui a osé voler ce commentaire aux critiques du Parisien ???!!! Maintenant, ils vont plus savoir quoi écrire...).
C'est donc le coeur batant et avec la conviction intime d'assister à un grand moment de 7èm art que je m'y suis rendu...
2h50 plus tard, autant dire que mon coeur avait retrouvé un rythme des plus tranquiles...
Dreamcast
Une des grandes forces du film réside dans son casting de rêve, chaque acteur semblant totalement habité par son role. Aucune fausse note de ce coté là... Certes on se dit que Scorsese ne doit pas avoir beaucoup de mal à avoir qui il veut mais on trouve dans ce film des choix judicieux. Kate Blanchett est absolument parfaite en Katharine Hepburn et même Alec Baldwin (je sais, ça fait toujours rire...) a l'air de comprendre ce qui se passe.
Di Caprio quand à lui est sur de bonnes bases pour un Oscar tant il est juste dans son interprétation, évitant le piège de la caricature facile (son personnage de maniaque s'y prêtant pourtant) pour composer un Howard Hughes tout en subtulité et en retenue (ce qui n'est pas si évident lorsque l'on compose un personnage excessif). Au final, on se dit que Scorsese n'a rien perdu de ses talents de directeur d'acteurs.
Métaphore intérieure
Seulement voilà, un bon casting ne suffit pas à faire un grand film. Et si la vie d'un homme ne peut être conçue comme un scénario linéaire, son adaptation filmique en revanche le peut. Or ici, on se débat entre plusieurs intrigues qui au final, n'apporte vraiment rien d'exaltant. Hughes était un homme à femmes, on le voit donc rater sa vie sentimentale. Hughes était un visionaire, on le voit se débattre pour faire voler un jour avion cargo. Hughes était un vrai américain, on le voit se battre pour la libre entreprise en défiant Pan Am et son monopole sur les lignes intérieures. On pourra de plus noter que les zscènes où Hughes est enfermé dans sa chambre d'Hotel rappellent fortement des scènes similaires dans Confession of a Dangerous Mind de Clooney.
Et quand le générique apparait enfin, que les gens applaudissent dans la salle, on se dit que finalement, ce film part dans tous les sens pour n'aller vraiment nul part... Un peu comme cet avion cargo, le nouveau Scorsese est une grosse machine qui éprouve vraiment les pires difficultés à décoller. Et le plus triste est de se dire que le meilleur moment du film n'est que l'apparition de Jude Law en Heroll Flynn. Une nouvelle biographie en devenir???
c'est parti
Nous voici parti...
Ce matin, ambiance très calme au travail.
Le service achat a du plannifier ses vacances et tout le monde s'est engueulé.
Fidel à mon rôle de psy gratuit, j'ai dû écouter tous les membres de ce service me raconter "oui mais truc il veut partir à telle date alors que déjà l'année dernière..." et autres "ouais, c'est dégueulasse, machin il a le droit de choisir et pas moi..." .
Ce n'est que le début d'une longue série... Mais en général, il faut attendre Avril pour ça.
Le printemps serait il en avance cette année???
Ce matin, ambiance très calme au travail.
Le service achat a du plannifier ses vacances et tout le monde s'est engueulé.
Fidel à mon rôle de psy gratuit, j'ai dû écouter tous les membres de ce service me raconter "oui mais truc il veut partir à telle date alors que déjà l'année dernière..." et autres "ouais, c'est dégueulasse, machin il a le droit de choisir et pas moi..." .
Ce n'est que le début d'une longue série... Mais en général, il faut attendre Avril pour ça.
Le printemps serait il en avance cette année???
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