mercredi, février 23, 2005

Jour de neige

Ce matin, Paris était recouvert d'un manteau neigeux.
Les rues étaient toutes blanches, de gros flocons tombaient en abondance et les gamins faisaient des batailles de boules de neige sur le chamin de l'école.
Vu du bureau, au travers des grandes baies vitrées du rez de chaussée, cela offrait une atmosphère de calme et de sérénité... qui ne dépassa pas 10H.
Car en effet, on n'imagine pas l'évènement considérable que représente un peu de neige pour mes collègues.
Etant donné que 80% d'entre eux habitent en banlieu, ce fut l'occasion de récits homériques. C'est pourquoi, à la machine à café, dans les bureaux open space, on pouvait assister à de terribles compétitions; chacun se targant de difficultés insurmontables pour venir à cause de cette "maudite neige".
"Mais moi, j'ai trois cent mètres à faire en voiture pour aller à la gare... Et bien j'ai mis 15 minutes pour les faire, au péril de ma vie..."
"Ah oui et bien moi à Machin sur Seine, on avait encore plus de neige et moi j'ai 800 mètres jusqu'à la gare... Vous vous rendez compte du risque que j'ai pris pour venir???"
...
Il est beau de voir qu'un peu de neige aura suffit à transformer mes collègues en aventurier de leur banalité...

mardi, février 22, 2005

Idée de formation

Entendu hier sur RFI.
Dans une ville sainte du nord de l'Iran, la municipalité a décidé de dispenser des formations d'anglais à ses mendiants pendant une semaine.
Dans un communiqué, la municipalité indique que près de 40 % des mendiants ont le niveau Bac.
La question face à une action aussi surprenante serait de savoir si cela a pour but d'améliorer le rendement de la mendicité en l'ouvrant à l'international (sic...) ou si simplement, on ne commence pas à se dire qu'il va bien falloir que les mendiants s'en sorte lorsque les américains seront là...

vendredi, février 18, 2005

Friday evening fever

Quel moment merveilleux que le vendredi soir...
Déjà, c'est le moment où l'on est le plus éloigné de quand il faudra revenir bosser...
Et dans le joyeux monde de l'entreprise, c'est l'empire de la dillétante.
Depuis 15h, toutes les secrétaires (pardon, secrétaire est un gros mot désormais, il faut dire assistante...) regardent leurs montres, s'arment de feuilles de papier vierge pour aller dicutter le bout de gras avec d'autres assistantes dans d'autres bureaux.
Là on aborde des sujets de sociétés brullants tels que :
"Et toi tu vas faire quoi ce WE ???" ou autres "Dimanche, je me lève tôt car il ya marché..."
Du coté des garçons, ce n'est guerre mieux. En général, on tombe rapidement dans le "C'est quoi les matchs ce WE ???"
S'ensuit de longs et passioanants débats sur les chances de son équipe préférée.
L'avantage des garçons par rapport aux filles, c'est que ce genre de conversation appellent à un débriefing le Lundi...
Mais bon, le plus important est là, deux jours loin de tout le monde...
Mon dieu que ça fait du bien....

jeudi, février 17, 2005

Elseneur Movie Guide : Aviator

Aviator by Martin Scorsese (2005)

Dans la presse déchainée

C'est peu dire que le nouveau Scorsese était attendu. La presse dans sa quasie intégralité y est allée de son concour de superlatifs, parlant allègrement de "meilleur film depuis Ragin Bull" ou de "réussite totale" (qui a osé voler ce commentaire aux critiques du Parisien ???!!! Maintenant, ils vont plus savoir quoi écrire...).
C'est donc le coeur batant et avec la conviction intime d'assister à un grand moment de 7èm art que je m'y suis rendu...
2h50 plus tard, autant dire que mon coeur avait retrouvé un rythme des plus tranquiles...

Dreamcast

Une des grandes forces du film réside dans son casting de rêve, chaque acteur semblant totalement habité par son role. Aucune fausse note de ce coté là... Certes on se dit que Scorsese ne doit pas avoir beaucoup de mal à avoir qui il veut mais on trouve dans ce film des choix judicieux. Kate Blanchett est absolument parfaite en Katharine Hepburn et même Alec Baldwin (je sais, ça fait toujours rire...) a l'air de comprendre ce qui se passe.
Di Caprio quand à lui est sur de bonnes bases pour un Oscar tant il est juste dans son interprétation, évitant le piège de la caricature facile (son personnage de maniaque s'y prêtant pourtant) pour composer un Howard Hughes tout en subtulité et en retenue (ce qui n'est pas si évident lorsque l'on compose un personnage excessif). Au final, on se dit que Scorsese n'a rien perdu de ses talents de directeur d'acteurs.

Métaphore intérieure

Seulement voilà, un bon casting ne suffit pas à faire un grand film. Et si la vie d'un homme ne peut être conçue comme un scénario linéaire, son adaptation filmique en revanche le peut. Or ici, on se débat entre plusieurs intrigues qui au final, n'apporte vraiment rien d'exaltant. Hughes était un homme à femmes, on le voit donc rater sa vie sentimentale. Hughes était un visionaire, on le voit se débattre pour faire voler un jour avion cargo. Hughes était un vrai américain, on le voit se battre pour la libre entreprise en défiant Pan Am et son monopole sur les lignes intérieures. On pourra de plus noter que les zscènes où Hughes est enfermé dans sa chambre d'Hotel rappellent fortement des scènes similaires dans Confession of a Dangerous Mind de Clooney.
Et quand le générique apparait enfin, que les gens applaudissent dans la salle, on se dit que finalement, ce film part dans tous les sens pour n'aller vraiment nul part... Un peu comme cet avion cargo, le nouveau Scorsese est une grosse machine qui éprouve vraiment les pires difficultés à décoller. Et le plus triste est de se dire que le meilleur moment du film n'est que l'apparition de Jude Law en Heroll Flynn. Une nouvelle biographie en devenir???



c'est parti

Nous voici parti...

Ce matin, ambiance très calme au travail.
Le service achat a du plannifier ses vacances et tout le monde s'est engueulé.
Fidel à mon rôle de psy gratuit, j'ai dû écouter tous les membres de ce service me raconter "oui mais truc il veut partir à telle date alors que déjà l'année dernière..." et autres "ouais, c'est dégueulasse, machin il a le droit de choisir et pas moi..." .
Ce n'est que le début d'une longue série... Mais en général, il faut attendre Avril pour ça.
Le printemps serait il en avance cette année???